mardi 8 décembre 2009

Tierra del Fuego ou le bout du monde

Voila, les vacances tout confort touchent a leur fin en Terre de Feu, que nous commencons a bien connaitre, l ayant arpentee dans des recoins meconnus des guides de tourisme.
Aujourd hui est un jour ferie en Argentine, jour de l Immaculee Conception. C est le jour ou on commence a preparer Noel. Hier soir, grande fete a Rio Grande : recit de Noel adapte a la culture argentine (en fait tradition criollo), danse folklorique, feu d artifice, le tout en plein air bien sur, temperature proche de zero... les jeunes sont parfois en pantacourt et simple gilet, le fils d Anibal en manches courtes... Aujourd hui, nous installons l arbre de Noel et les decorations dans la maison.
Demain, nous partons pour Punta Arena au sud du Chili, a 7-8 heures de route, pour decouvrir un peu la ville... et aussi pour racheter un appareil photo dans la zone franche : le soleil de Patagonie a brule des pixels (mais c est peut etre les changements de temperatures ou les diverses chutes subies...) et sur toutes nos photos, nous voyons une sorte de trace assez epaisse. Les problemes techniques continuent, mais la bonne nouvelle, c est que cest le dernier element electronique que nous avons qui n avait pas encore ete change !

Apres Punta Arena, direction Puerto Natales ou nous partirons decouvrir le Perito Moreno et puis apres, surprise !

Nous avons passe un cap cette semaine : nous avons franchi en tandem notre premier col de la Cordilliere des Andes entre Tolhuin et Ushuaia.
Ushuaia est entouree de montagnes (enneigees, rare en cette fin de printemps) et se situe au bord du Canal de Beagle. Nous avons pu profiter de la ville sous tous les temps (neige, pluie, soleil, vent) et avons passe une journee dans le Parc National Tierra del Fuego.



Nous sommes tristes de quitter notre ami Anibal, "un homme sans ressource mais de ressources", comme il aime a se decrire.
Il nous a accompagne pendant ces 2 semaines ici, nous faisant decouvrir des lieux charges d histoire avec le passe des Indiens, des musees, des asados, des Estancias... Il a pris soin de nous, de notre sante, de nos estomacs. Nous repartons heureux d avoir pu vivre tous ces instants avec lui et ses enfants, avec 2 a 3 kg chacun en plus, des centaines de photos avec tache et sans tache, et un ami sincere et tres attachant.

3 commentaires:

  1. Salut les amis !!

    Avec Antoine, on est carrément étonné de votre météo et de vos photos. Nous étions donc en Patagonie un peu plus d'un an plus tôt, et c'était tout juste la sortie de l'hiver austral, il était donc censé faire plus froid que pour vous...
    Et non ! D'après ce qu'on voit, vous avez super froid, et surtout... on a fait les mêmes photos que vous à la Peninsule Valdès mi octobre 2009, et on était en plein soleil et même moi j'étais en débardeur... Et concernant Ushuaïa, on est aussi très surpris de voir la quantité de neige sur les montagnes autour !

    Voilà, c'était un petit mot pour dire qu'on vous suit bien dans votre parcours, que vous n'avez pas de chance sur la météo (ou c'est nous qui en avions ?) et qu'on vous envie trop surtout !

    Bises, Antoine et Véro

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  2. Coucou!

    J'ai pensé à vous aujourd'hui en chantant une chanson de Michel Corringe à Kalan, alors voici les paroles ci-dessous (vous la connaissez peut-être?). Bon courage, gros bisous des Costarmoricains!

    "La route m'appelle et m'attire
    A l'est, à l'ouest, au sud au nord.
    Ce soir ici, j'ai trouvé un lit,
    Demain je coucherai dehors.
    Beaucoup de routes ramènent vers vous.
    Mais la route m'entraîne toujours.
    Et j'ajoute des lieues et des lieues
    Aux lieues qui me séparent de vous.

    (Refrain)
    Oh, bien sûr, j'ai souvent faim et froid
    J'ai envie de m'arrêter parfois
    Mais ma route m'entraîne toujours
    Désir de concrétiser un symbole
    De posséder l'unique beauté
    Que l'on nomme Liberté.

    Que m'importent droits et doctrines
    Ma seule loi c'est la fatigue.
    Que m'importe le temps qui passe
    Quand mon seul guide est le hasard.
    Quelquefois une longue halte
    Pour satisfaire une compagne
    Mais le vent qui crie et qui passe
    M'invite à prendre le départ."

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